Les blessures corporelles que le SEG a reçues, suite au crash de l’hélicoptère à bord duquel il se trouvait à Mahambo, sont encore loin de cicatriser. Plusieurs plaies à la jambe le contraignent encore à porter des béquilles depuis l’accident. Malgré tout, il a repris ses fonctions quelques jours seulement après l’accident, notamment en prenant part au Conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 22 décembre au Palais d’Etat d’Iavoloha. Au cours d’une intervention médiatique, le SEG avait notamment parlé de plusieurs perforations au niveau de son tibia ainsi que d’une fracture du péroné (os long de la jambe parallèle au tibia). Une fracture découverte à l’issue d’une radiographie. Des séquelles dues au fait qu’il soit resté plus d’une dizaine d’heures dans l’eau en essayant de survivre aux courants marins. Il a également évoqué le fait qu’une opération chirurgicale était inévitable pour le guérir définitivement de ses blessures.
Il s’agit donc d’un nouveau test de courage grandeur nature pour cet officier de la Gendarmerie nationale qui fut l’un des deux rescapés du crash d’hélicoptère pendant l’opération de sauvetage des naufragés du bateau clandestin « MS Francia III » à Soanierana-Ivongo. D’après les dernières nouvelles émanant de la Gendarmerie, le SEG est sorti du bloc opératoire à 11 heures du matin, soit après près de deux heures d’opération. Il continue de recevoir des soins.
La Rédaction