Publié dans Politique

Crash d’hélicoptère - Le SEG opéré à l’HOMI Soavinandriana 

Publié le mardi, 28 décembre 2021

Nouveau coup dur pour le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le Général de Corps d’Armée, Serge Gellé. En effet, ce dernier a été admis au bloc opératoire de l’hôpital militaire de Soavinandriana dans la matinée d’hier vers 9 heures afin de subir une opération chirurgicale. Le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Richard est venu rendre visite à son homologue avant son entrée au bloc opératoire.

Les blessures corporelles que le SEG a reçues,  suite au crash de l’hélicoptère à bord duquel il se trouvait à Mahambo, sont encore loin de cicatriser. Plusieurs plaies à la jambe le contraignent encore à porter des béquilles depuis l’accident. Malgré tout, il a repris ses fonctions quelques jours seulement après l’accident, notamment en prenant part au Conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 22 décembre au Palais d’Etat d’Iavoloha. Au cours d’une intervention médiatique, le SEG  avait notamment parlé de plusieurs perforations au niveau de son tibia ainsi que d’une fracture du péroné (os long de la jambe parallèle au tibia). Une fracture découverte à l’issue d’une radiographie. Des séquelles dues au fait qu’il soit resté plus d’une dizaine d’heures dans l’eau en essayant de survivre aux courants marins. Il a également évoqué le fait qu’une opération chirurgicale était inévitable pour le guérir définitivement de ses blessures.

Il s’agit donc d’un nouveau test de courage grandeur nature pour cet officier de la Gendarmerie nationale qui fut l’un des deux rescapés du crash d’hélicoptère pendant l’opération de sauvetage des naufragés du bateau clandestin « MS Francia III » à Soanierana-Ivongo. D’après les dernières nouvelles émanant de la Gendarmerie, le SEG est sorti du bloc opératoire à 11 heures du matin, soit après près de deux heures d’opération. Il continue de recevoir des soins.

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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